lever tôt ce matin
La froid se pourlèche de la neige sur la vitre
livre à écrire
à vivre intensément
elle est venue hier soir
lui ai parler du blog
et si c'était un moyen de vivre en poésie
à bientôt
Matthow
On ne peut parler du chantier
sans parler des hommes
"lourds et épais, d'une pierre"
pestent ceux qui ne les connaissent pas
"sensibles, fragiles, d'une dentelle de pierre
murmurent ceux qui les voient faire
avec leurs mains et l'ossature de leur corps
dans la douleur
un chant intime avec la vie
Serge Mathurin THEBAULT
Je commence par quatre lignes à venir vers vous sans savoir ce que donneras ce pas, quelle rencontre suivront ces mots, quel poème donnera encore une lumière dans le sol de ma chambre.
Je me présente :
Je viens du fond du soir
J'essaie de vivre en poésie
Je suis entouré de créteurs que j'aime
Et je préfère que le poème parle =
Ne cherche pas la vérité
dans le fouillis de mes poèmes
Ils disent le contraire d'eux-mêmes
et ne sont là que pour exister
Ils portent en eux la même gêne
la même peur la même violence
qui empêchent de dire je t'aime
et qui les jettent dans les bras de l'errance
Ils ne rient pas ils plaignent
la marée humaine qui saigne
C'est un chant qui se voudrait unanime
quand ce n'est qu'un râle qui s'abime
qui cherche à plaire
mais fait tout pour s'extraire
du monde qui lui échoit
